| [1] | Quote by Pierre Manent in his book « Cours familier de philosophie politique » (p. 170 en collection Tel de Gallimard). |
| [2] | Example of an economic transfer by providing a service: the farmer who uses a tractor with ad hoc equipment to voluntarily clear snow from the public road. Another example: individuals and associations who take on the chore of collecting rubbish in a place for a walk, on a beach or a playground, which is also voluntary. These services are of such a nature that they can be sold to a public body or another owner. The tax is a transfer: what has been owned by a taxpayer becomes the property of the public treasury. Contributions to a so-called pay-as-you-go pension scheme are also transfers: what was owned by the contributors becomes in the first instance the property of the scheme which, after deduction of management fees, uses this levy to pay life pensions; the contributing generations are to the generations thus pensioned like children who support their parents, which is different from what happens for so-called funded pensions; In principle, these are formed through economic exchanges and not through transfers. But this last point is rejected by those who insist on the refusal to include dividends in an economic exchange between the capital agents and the operators of this investment. The defined economy shows that this refusal represses a recognition that considerably cleanses the system of economic exchanges: see, taking the time to immerse oneself in it, the arguments for this consolidation in the form of initial proposals of economic science and major orientations of economic policy. This is all the more important because there are transfers that do not appear to be transfers: capital gains and losses are transfers made by means of an exchange. |
| [3] | Dans Variété - Études philosophiques. The underlining is by Paul Valéry. |
| [4] | Hence in the logo of onto-economy-politics, the letters arranged around a compass: C for competitions, E for jobs, M for currencies, I for income. The magnetic needle points to E |
| [5] | Malthus, Thomas Robert, 1766-1834. Say, Jean-Baptiste, 1767-1832. Ricardo, David, 1772-1823. La Critique de l’économie politique de Karl Marx, 1818-1863, parut en 1859, Le Capital - Tome 1 en 1867. |
| [6] | Propos d’Octave-Louis Barenton, confiseur, ancien élève de l’école polytechnique. |
| [7] | Voir la définition de « l’individualisme méthodologique » dans Wikipedia. |
| [8] | L’anticapitalisme - Essai de réhabilitation de l’économie politique, p. 33 of the first edition (1974, Arthaud), p. 37 of the second edition in French (1978, Flammarion). In Refonder l'économie politique Third paragraph of the section À bas la révolution ! of chapter 1. |
| [9] | Télécharger la préparation de cette nouvelle édition (phase 1, 100 %) |
| [10] | Télécharger l’intégralité de cet ouvrage |
| [12] | Reprint of an article originally published by economiematin.fr le 29 décembre 2016 |
| [13] | Seuil 1979 pour la traduction française abrégée. Les passages cités sont extraits de cette traduction, pages 186 et 188 du tome 2. |
| [14] | Souligné par Popper. Il en va de même des soulignements suivants. |
| [16] | N° 3803 |
| [15] | Souligné par Popper. Il en va de même des soulignements suivants. |
| [17] | Relativisme cognitif : négation de la possibilité pour la connaissance d’accéder au réel |
| [20] | Le feu considéré comme un des matériaux ou principes de la composition des corps. Joseph Priestley, 1733-1804, Antoine Laurent de Lavoisier, 1743-1794. |
| [19] | |
| [18] | Thomas S. Kuhn (1900-1967), philosophe américain. Les Références de l’ouvrage de R. Boudon renvoient à La structure des révolutions scientifiques, 1962, Flammarion. |
| [21] | Principe du tiers exclu, dit aussi du milieu exclu : entre deux propositions contradictoires, l’une est vraie et l’autre fausse si, et si seulement, l’exclusion d’une troisième proposition est recevable. |
| [22] | L’extrait cité comporte ici une parenthèse donnant, en allemand, une référence précise dans l’œuvre d’Emmanuel Kant, 1724-1804 |
| [24] | Parler, dans ce contexte, de « demande » est une commodité pour distinguer l’une des deux offres en présence. La demande marchande, en tant que catégorie générale opposée à l’offre marchande, n’existe pas, contrairement à l’illusion qu’en donne l’usage de la monnaie. Parlons, c’est pratique, de l’offre et de la demande mais, quand il s’agit d’échanges économiques, n’oublions à aucun instant qu’il s’agit toujours d’une offre en échange d’une offre. |
| [23] | Il reste fréquemment utile, voire indispensable, de préciser que le concept de pétition de principe est distinct de la notion de position de principe. Une position de principe procède de considérations parmi lesquelles il y a ou non une pétition de principe ou plusieurs. Une pétition de principe est toujours ou bien un paralogisme — erreur de raisonnement de bonne foi — ou bien un sophisme — erreur de raisonnement de mauvaise foi… mais assez manifestement la fiche Pétition de principe de Sophisme.com est tout à fait de bonne foi et dans le mieux de que ce qui se trouve sur le même sujet par internet. |
| [25] | En note de bas de page 46 de l’ouvrage cité, références à une étude publiée par ces deux chercheurs en 1992. |
| [26] | L’opinion et le pouvoir social au sens de ces mots dans l’œuvre de Tocqueville, et particulièrement dans le second De la démocratie en Amérique. Le passage cité se trouve aux pages 189 et 190 de Tocqueville aujourd’hui de Raymond Boudon, aux éditions Odile Jacob. Le soulignement est mon fait. |
| [27] | Ce n’est que de façon figurée et péjorative que l’adjectif « vénal, ale », au sens propre qui se vend ou peut se vendre, est utilisé pour qualifier un comportement : un juge vénal, un amour vénal, une plume vénale, etc. |
| [29] | Any new merchandise is not a new material object (see previous note). |
| [28] | Argument for this statement in the next chapter, proposition 2.11. By atavism, the word "commodity" first evokes a material object. The services exchanged for remuneration must nevertheless be seen as commodities, otherwise one thing and its opposite are maintained: yes, these exchanges are marketable, as evidenced by the fact that they determine the existence of markets; No, because in each of these exchanges one of the two terms is not a commodity. |
| [30] | Entre les analyses et les prescriptions économiques qui font usage de la notion de « capital humain » et celles qui se refusent à le faire, il y a en tout état de cause une rupture dont les conséquences ne peuvent pas être que vénielles. |
| [31] | Economic vocabulary, PUF, coll. Que sais-je ? n° 2124, page 88 de l’édition 1996. |
| [33] | [2] Une acception du mot « économie » conforme à ce qu’est une définition en logique des ensembles finis. Cette conformité est indispensable à la fixation de ce que la science économique a en propre de traiter et la politique économique en propre de gérer – ce que donc l’économie politique a, dans la vie en société, en propre d’étudier et de guider. |
| [32] | Mais dès sa première édition en 1975, il y a une entrée « Marchandisage »… qui renvoie à « Merchandising - Ajustement des caractéristiques d’un produit aux fins de commercialisation ». |
| [34] | Fayard, 2006. |
| [35] | Pages 160 et 161. |
| [37] | Une coopérative gérée de telle sorte qu’elle dégage le maximum de ristournes à distribuer à ses sociétaires adopte ce but ipso facto. |
| [36] | Mot dont l’un des sens est : contrat illégal par lequel un sous-entrepreneur s’engage à faire effectuer un travail par une main-d’œuvre recrutée à cet effet, sans fournir de matériaux. |
| [38] | The subordination link is an extra-economic criterion because, in all commercial exchanges—including that between an employer and an employee—the contract is synallagmatic. This means it entails reciprocal obligations and, consequently, a state of mutual subordination in both law and fact.. |
| [39] | Cette autre catégorie ne comprend pas les entreprises, tous établissements financiers compris. |
| [40] | Apports en nature : biens corporels (terrain, immeuble, machine, etc.) et incorporels (brevet, créances, clientèle, etc.). Apports en industrie : ceux d’une activité professionnelle que l’apporteur a déjà exercée. |
| [42] | The observation on scarcity introduced by Ricardo played such a great role that the verbatim of this introduction appears twice in this site. |
| [41] | First edition in 1817, third and last during its author's lifetime in 1821 |
| [43] | n the final edition published during Ricardo's lifetime, Chapter 1 contains 7 sections. Section 1 itself comprises 21 paragraphs. It is therefore at the very beginning of his Principles of Political Economy that he placed his observation on scarcity, which has played a major role since time immemorial through the syllogism—as famous as it is logically untenable: since what is rare is dear (expensive), dearness (high price) proceeds from scarcity. |
| [44] | The rent earned by a household from its investments and the oil rent—or formerly the land rent received by large agricultural landowners—have only one thing in common: they are still referred to by the same word. This is unfortunate. In the rent drawn from letting out a property, there is no capital gain. In the rent that an individual derives from investing their savings, a capital gain does not necessarily enter into it. In the case of oil rent, as in other rents generated by economic scarcity, what it contains is primarily or exclusively capital gain. One way to distinguish these two kinds of rent is to speak of the “oil windfall / stock-market windfall / real-estate windfall / gold-price windfall / etc.” so that rent becomes more narrowly associated again with another noun derived from it: rate of return. |
| [45] | Product of labor as defined in proposition 2.13. |
| [46] | “In capital”, that is, in the form of permanent financing of an enterprise. This can apply either to an enterprise being created or to one being transformed so that it is no longer indebted. To achieve this, it is essential that its financing (that is, the liabilities side of its balance sheet) consist chronically of nothing but capital, with no credit whatsoever (loans, leasing, or trade credit), and likewise no factoring on the assets side of its balance sheet. |
| [47] | In credit, that is, in repayable deposits remunerated by interest rather than by profit distribution. Bonds are savings in credit. Trainers, bankers, and journalists enamored with “modern finance” tend to claim that credit is merely a form of capital, and vice versa—this conflation exposes the economy to numerous crises. |
| [48] | Proposition 2.19. |
| [49] | Proposition 2.20, argument 2. |
| [50] | Proposition 2.20, argument 1. |
| [51] | Définition, désignation| Tel mot ou telle expression pour désigner une définition, au sens de ce concept en logique des ensembles finis, a toujours de l’importance. Le choix d’une dénomination peut cependant être arbitraire parce que, tout compte fait, plusieurs vocables conviennent aussi bien. |
| [52] | Management : Tasks, Responsibilities, Practices, first published in 1974 by William Heinemann Ltd. The quote is taken from chapter 6. |
| [53] | Encaisse :voir la définition de l’académie française. |
| [54] | Voir la définition sur le site plan comptable. |
| [55] | Voir la définition sur le site plan comptable. |
| [56] | Voir la définition de « créance » sur le site jurislogic.fr. |
| [58] | Voir la définition d’immobilisations corporelles dans plan comptable.com |
| [57] | Voir la définition d’immobilisations incorporelles dans plan comptable.com |
| [59] | Voir la définition dans WordNet. |
| [60] | Voir la définition dans PlanComptable.com. |
| [62] | Pas seulement aux sociétés : l’obligation de l’inventaire annuel s’applique aux entreprises en nom personnel. |
| [61] | Plus précisément, c’est la distinction entre débit et crédit qui est déclinée par Pacioli. La systématisation de la distinction entre stocks et flux restait à venir, introduite un siècle plus tard par Goessens (1594) puis Stevenin (1605). |
| [63] | Voir la définition de « compte de résultat » dans PlanComptable.com. |
| [64] | Voir la définition de « produits » dans PlanComptable.com. |
| [65] | Ce sens n’est pas encore mentionné par les dictionnaires de langue française les plus récemment révisés. Patience ? |
| [66] | Pour les entreprises seulement un remboursement de principal emprunté est un mouvement de trésorerie, sans incidence sur le résultat. Alors que minorer le résultat d’une entreprise en faisant figurer dans les charges un tel remboursement serait frauduleux, ailleurs le contraire est un mensonge par omission… qui reste encore pratiqué par quantité de politiciens, de hauts fonctionnaires, d’évêques, de commissaires aux comptes, de présidents et d’économistes. Voyons donc ce qui se passe quand l’un d’eux se rend à titre personnel chez son banquier pour obtenir un crédit d’acquisition immobilière ou de gros travaux d’entretien et d’embellissements. Le banquier fait le point de la situation financière de son client en décomptant dans les charges actuelles et futures dudit client toutes les échéances d’amortissement de dette, remboursements de principal compris. Cette manière d’établir le compte de résultat de tout autre acteur économique qu’une entreprise est incontestablement réaliste, au point qu’elle obligerait la science économique à considérer qu’elle est la bonne même si personne n’en usait. |
| [67] | Voir aussi la définition de « charge » dans Plan Comptable. |
| [68] | Voir aussi la définition de « résultat » dans Plan Comptable. |
| [69] | Cette façon de faire a remplacé celle qui a consisté à créditer un compte de provision dont le solde était mentionné parmi les stocks de financement, au passif du bilan par conséquent. |
| [70] | | Plus-value | Transfert | Observons l’effet d’une hausse d’actifs négociables, celle de l’immobilier par exemple, lorsqu’elle est nettement supérieure à celle des revenus durant plusieurs années consécutives. Pendant cette période, l’état du marché met les vendeurs en situation d’imposer aux acheteurs un niveau de cherté qui procure aux vendeurs de la plus-value. Alors la cherté d’où provient une plus-value engendre un transfert de valeur d’échange économique, qui va de l'acheteur au vendeur à hauteur de la plus-value. Par les définitions successives qui ont pour point de départ celles des échanges et des transferts économiques, les revenus proviennent exclusivement des échanges de marchandises élémentaires cependant que les plus-values engendrées par les ventes d’actifs constituent une catégorie de transferts. |
| [71] | L’introduction dans le droit français de la « société à personnel et capital variables » date du milieu du XIXe siècle. Des mesures législatives analogue ont été prises à la même époque partout en Europe. |
| [72] | Comme montré dans la première note de bas de page de l’argumentation de la proposition précédente. |
| [76] | Voir la définition de « justice distributive » dans Wikipedia. |
| [77] | Voir la définition de « justice commutative » dans Wikipedia. |
| [78] | La comparaison est transposable aux cas dans lesquels les actions de l’une des deux sociétés ou des deux sont restituables. Pour chacune de ces transpositions, la conclusion reste la même. |
| [73] | Dictionnaire économique et financier, Yves Bernard, Jean-Claude Colli et Dominique Lewandowski, Inspecteurs des Finances, éditions du Seuil, première parution en 1975. Dans cette citation, les « recettes » sont les produits, au sens comptable de ce mot, entièrement constitués de chiffre d’affaires dans les entreprises qui sur la période considérée n’ont pas perçu de subvention. |
| [75] | Même source que la citation précédente, avec entre ces deux extraits : « Le profit a trois fonctions : – il rémunère les apporteurs de capitaux qui ont pris des risques et qui ont effectué des apports en travail ; – il représente une contrainte d’efficacité ; – il permet de dégager des ressources pour financer des investissements ». Dans cette assertion, « fonctions » est une manière dissimulée de dire « raisons d’être », car il faut détourner l’attention du statut logique de l’affirmation à suivre. Dire, en effet, que le profit « résume l’ensemble des buts de la firme » n’est logiquement recevable que s’il s’agit d’une hypothèse démontrée par la doxa. Comme ce n’est pas le cas et comme ce ne sera à coup sûr jamais le cas puisque l’entreprise est une chose et qu’il n’y a en réalité que des gens qui ont des buts, ce dire véhicule une contrevérité administrée par pétition de principe. |
| [74] | Vocabulaire économique, Frédéric Teulon, Agrégé de l’Université, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » n° 2624, 1996. |
| [79] | Voir la définition de « emploi » dans Wikipedia. |
| [80] | Voir la définition de « principe de subsidiarité » dans Wikipedia. |
| [81] | No income (including profit) is, in the hands of those who receive it, a margin. More generally, not every amount of a sale is a margin. |
| [82] | But there is no universal definition of what a gross margin is, any more than a semi-net and net margin. |
| [83] | Contrary to what the above quote suggests, all or part of an income can be earned by barter. One case in which this is still commonly practiced is that of fractions of full wage, which are made up of "benefits in kind". |
| [84] | One wonders if one has to be an economist not to see it, and then to miss what it results from strictly speaking economic. |
| [85] | Op-ed published in Le Figaro on 23 June 2006. |
| [87] | See the reference to "Mark Blaug" in Wikipedia. |
| [86] | See the reference to "Léon Walras" in Wikiliberal. |
| [88] | Any supply sold is a commodity by definition, between the time it is offered for sale and the time it finds a buyer. Every supply sold by n enterprise always includes that of at least one service, the sale, but not necessarily that of a good. In this chapter, we use the word supply to refer to what enterprises sell, it being understood, but it is obvious, that enterprises do not have the exclusive right to be suppliers, particularly in terms of services exchanged for their remuneration. |
| [89] | Alleged universal scarcity, maximization of profit elevated to the rank of imperative imposed on any contractual enterprise other than "social", in particular. |
| [90] | See the definition of "Price Earning Ratio" in Wikipedia. |
| [91] | Léon has not paid his last mortgage instalments as well as his last electricity and gas bills. Previously, he paid these disbursements through rent that he received. But the tenant no longer pays. A judge is seized of Léon's case. The latter, who has not hired a lawyer, pleads: "I can no longer pay these instalments because I am no longer paid the sums with which I used to." The judge began by opposing him that a way of managing his affairs was not enforceable against his creditors. In saying this, in his heart of hearts the judge once again ruminates that politicians who allocate public revenues to categories of expenditure contravene a duty that the law orders. |
| [92] | Wilson's model (the formula), which is all the more a great classic in manuals on inventory management and operational research because its graphic representation is spectacular (see page 7 of this document), has as its mathematical foundation the theorem that has just been stated, without its designers and then its users having realized it to our knowledge. This can be deduced algebraically. It should be noted that in terms of supplies and stocks, the notions of acquisition cost and cost of ownership lend themselves to mismanagement, and more broadly to economic reasoning. In the case of a quantity discount, reconciling the lower cost of acquisition with the additional cost of ownership does not indicate which is the most cost-effective solution. The latter is, in fact, the one that provides the best margin return on invested stock. Far fewer circumstances than are generally accepted justify a slowdown in stock turnover, in other words productivity. Just-in-time is often a remedy that consists of curing a headache by cutting off the head, with the resulting commercial and environmental damage. |
| [93] | What is fully demonstrated is the law of tendency towards the equalization of all direct rates of return of the same membership, as long as the comparability of remuneration of the same category (wages, dividends, interest) is freed from obstacles to competition) and other prizes. This ranges from the sectors of entrepreneurial activity to the products sold individually to their end buyers. A people who want the full exercise of this law has chosen capitalism to maximize labor incomes, under the constraint of saving placement income sufficient for structural full employment, rather than the mercantilism of surplus value which can and does not want to contribute to less structural underemployment than by reducing the lowest wages. By agreeing on this preference, the people of the said people are working effectively for the establishment of more commutative and distributive justice. As long as he does not take the economic means of this efficiency, how could it be that he does not dissipate too much of his energy in illusions that lead him to despair of his elected representatives and, sooner or later, of his own sovereignty? Where are the other treatments he has at his disposal to reduce the damage that businessmanship inflicts? Education, of course, but on condition that it does not consider the market economy to be fatally mercantilist, as almost all our citizens do when the question "what is an enterprise in general?" is put to them. The prevalent answer is indeed of the kind "an organ whose aim is the maximization of profit and surplus value", just as the prevalent answer to the question "what does the market economy naturally maximize?" is of the same barrel. |
| [94] | More colloquially it says money, a word that in this use has a rich palette of slang synonyms: wheat, embers, flouze, fric, galette, grisbi, rushes, maille, sorrel, pèpètes, pèze, picaillon, pognon, ronds, sou, thune, clover (Le Robert, entry Argent, II). |
| [95] | The expression "exchange of commodities for commodities" gives a fairly complete account of an elementary economic reality when, as recalled at the end of the next point, only are the services of labour and investment provided in exchange for their respective remuneration expressly recognized as commodities. See Chapter 2 where it is also explained why currencies are not commodities. |
| [96] | On the fact that economic exchanges, in other words market exchanges, are a finite subset of social exchanges, see Introduction to the Definite Economy / Delimiting the Field. |
| [97] | Jacques Rueff: see wikiliberal.org. |
| [98] | Monetary Regulation and the Institutional Problem of Money, first published in 1953 in the Revue d'économie politique, section VIII – The Institutional Problem of Money, first paragraph. The following quotation from Jacques Rueff is the fifth paragraph of the same text. |
| [100] | Page 290 in Arthaud, page 345 in Champs Flammarion, where this sentence, underlined by its italics, is the last of a paragraph of which the first half is as follows:"In this day and age, the idea that the reference to gold is a relic of the past is firmly anchored in most minds. Those who support it [...] draw from an indisputable fact a consequence that is foreign to it. I will call this reasoning "Professor Triffin's illusion" because it was the famous Yale University professor who made the most systematic exposition of it, consisting in "proving" that gold will be gradually eliminated from the international monetary system in the same way and for the same reasons as it has already been in the monetary circulation of each country. The indisputable fact on which Professor Triffin relies is that men are using more and more abstract instruments of payment. Metal money was gradually replaced by banknotes, then fiat money ceded most of the ground to scriptural money with the generalization of payments by set of entries and the more frequent use, for current expenses, of credit cards. This evolution has certainly not yet come to an end. It clearly reflects a progress in economic rationality. But this same rationality requires [...] that the principle of equality be respected in exchange. Now, how can we expect exchange to become value for value if the instrument through which it normally operates does not have an objectively determined value? »The "objectively determined value" that Fabra referred to is a fixed price, between a very close high and low, of a "quantum of the commodity chosen as a standard". In favor of such a pegging to the conditions that were fulfilled from 1870 to 1914, there is a great reduction in the fluctuation of exchange rates, which has all the more repercussions since international trade is a major provider of jobs and enrichment. However, this is not the only way to achieve less currency depreciation and, in so doing, less monetary disturbance of prices, in any case gradually anchored to those of them which are the minimum hourly wages of the countries from which what is sold comes. By refuge in real estate ownership in particular, the leakage of investments most exposed to currency depreciation is a loss in the healthiest financing of job creation, a penalty aggravated by the increase in housing costs resulting from these losses. |
| [99] | The best system for getting rid of gold is the title of chapter 13 of the Essay on the Rehabilitation of Political Economy entitled Anticapitalism (15 chapters). The phrase quoted is found under the subtitle Qu'est-ce que l'étalon or?, page 280 of the Arthaud edition (1974), page 334 of the Champs Flammarion edition (1979). |
| [101] | Fabra: "The 'objectivists' think, according to Jacques Rueff's strong expression, that money is served, in the sense that its demand is and must be subordinated to the impulses of economic life. The 'subjectivists' are inclined, like Keynes, to see in money an 'elixir' that should be injected into the economic body in order to stimulate its activity" (page 295, Arthaud, page 352, Champs Flammarion). |
| [102] | And the lavish spending of Louis XIV at Versailles, unrelated to the genesis and course of the French Revolution? The Concorde, the liner France and the Plan Calculus, unrelated to the mediocrity of the economic results of the Fifth Republic, since the 1970s and until now? Etc. |
| [103] | For more on this subject, read the entirety of chapter 13 of Paul Fabra (work cited above) or chapter 11 of Capital for Profit (1991, Rowman & Littlefield Publishers, Maryland) bearing in mind that the author stated: "I now consider the English version (which incorporates some changes) to be the more authoritative." |
| [104] | |Growth| The growth in the purchasing power of an income is not only about the quantity of services and goods that can be purchased. It continues to exist when it is only about the quality of the services and goods that can be purchased.|Decay| Wherever the decrease in quantities consumed is an increase in quality of life, long live this degrowth! |
| [11] | Refonder l'économie politique, chapitre 1 Le renversement du fondement de l’économie politique, première section L’économie politique a rétrogradé à l’âge « préclassique », fin du huitième paragraphe. Le soulignement par mise en caractères gras est mon fait. Sur le même thème, voir Walras lu par Valéry. |
| [106] | Paul Fabra, Refounding Political Economy, Chapter 6, Last Section. "Faced with the complexity of economic phenomena, modern economists often resort to the easy parable of the chicken and the egg. What is the cause and what is the effect? The circularity of the exchange provides them with an additional, and apparently peremptory, argument for refusing to answer. (… : …) What characterizes modern political economy is its renunciation, open or concealed as the case may be, of the principle of causality. This last underline is my doing, as it is obvious that the renunciation identified by Fabra plays a decisive role in the inability to peg a stable framework of economic policy. |
| [107] | Even in times of non-expansion, including in the depths of the worst recessions. |
| [108] | Dans la partie Science économique du présent ouvrage, le chapitre sur le wage traite de la répartition du revenu total du travail. La clé de cette répartition est l'inégalité des rémunérations du travail. Ne pas le reconnaître, en défendant l'idée doublement fausse que les wages, comme tous les prix, sont principalement régis par la loi de l'offre et de la demande, est un déni de réalité. L'entente nationale qui réfute ce déni en le remplaçant par le constat que les hauts wages réduisent ceux qui leur sont inférieurs, et que les bas wages augmentent ceux qui leurs sont supérieurs, confirme qu'il existe un partage inévitable et reconnaît objectivement la nécessité de l'instauration d'un wage minimum national. |
| [109] | La désignation « charge(s) de fonctionnement » a l’inconvénient d’inciter à croire que rien de relatif aux investissements n’est à faire figurer dans les charges. Généralement, la ventilation des charges la plus pertinente est par nature de coût. Dans toutes les gestions, des frais financiers sont toujours susceptibles d’être l’une de ces ventilations —l’un des postes de charge. Mais en matière d’amortissements, l’argumentation de la prescription suivante, sur les résultats budgétaires, rappelle une différence, fort importante quant à la vérité des comptes, entre la gestion d’une entreprise et celle de toute autres entité, collectivité publique et ménage compris. |
| [110] | Revenus proprement dits donc, par définitions qui en soient vraiment, avant tout transfert et exclusivement par la voie des échanges marchands. Comment la répartition du revenu global est-elle réglée par le système établi au moyen de ces échanges ? Que règlent, pour leur part, les inégalités de rémunération du travail ? Les économistes qui répondent le plus justement à ces questions offrent aux partis et aux personnalités politiques une compétence indispensable à la pertinence de leur doctrine économique. Que le corps électoral reste durablement indifférent à ces réponses et à ce qu'elles impliquent n'est pas crédible. Ce qui rend l'économie de marché systémiquement faste ne peut être repoussé que par ceux qui la jugent vouée à la ruine, quelle que soit la manière de la pratiquer. Pour les autres, qu'ils se posent la question suivante : la science économique doit-elle élucider le partage du revenu global entre ses deux composants et le partage régi par les inégalités de wage ? N'est-ce pas indispensable afin de ne pas se méprendre sur ce qui fait qu’une économie de marché est bien réglée ? Le gouvernement d'une nation est-il économiquement compétent si sa doctrine est entachée d'une telle méprise ? |
| [112] | A) Impôts, ventes, dons volontaires et vols ; ces deux autres sortes de transferts n'en ont pas moins en commun d'être comptablement des crédits pour les entités qui en perçoivent le produit, d'où la judicieuse appellation générique de « produits » et la déplorable utilisation de « revenus » au lieu de « produits », qui n’est qu’un confusionniste anglicisme. B) Tout emploi public rémunéré est marchand, comme tout autre emploi rémunéré. L'abolition effective de l'échange marchand à raison du travail rémunéré est irréalisable. À une prohibition officielle de l'économie de marché succède inévitablement, tôt ou tard, le rétablissement non moins officiel d'une économie de marché. C) L'élimination de la dictature des marchés financiers par des réformes dont celles qui touchent à la gestion générale du prélèvement public participe à la transformation d'une économie de marché en une autre. Mais à quand une politique budgétaire dont l'exposé des motifs ait plus de souffle ? Montrons qu'en cette matière, à la croisée de plusieurs problématiques, il y a de quoi insuffler à la nation une grande ambition, bonne pour elle et les unions dont elle est membre. |
| [111] | Dans ce périmètre et selon une typologie du droit public français, il n’y a pas d’Établissement Public Industriel et Commercial (EPIC) mais il y a, outre les instances parlementaires et l’administration tant centrale que territoriale, les Établissements Publics [à Caractère] Administratif (EP[C]A), soit un organigramme du Léviathan au regard duquel sont légers ceux des plus grandes entreprises privées. |
| [113] | Que cette provision soit ensuite bien administrée, c’est une autre affaire. Trop d’entreprises ayant dûment amorti leurs immobilisations se trouvent dans l’impossibilité d’autofinancer une part substantielle de leur modernisation. |
| [114] | En France, la loi organique relative aux lois de finance (LOLF du 1er août 2001) prescrit la publication annuelle de trois résultats au titre de la consolidation du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux : le « résultat budgétaire », le « résultat en comptabilité générale de l'exercice » et le « résultat en trésorerie présenté dans le tableau de financement ». Le « résultat budgétaire » est le solde des dépenses effectivement décaissées et des recettes effectivement encaissées : comptabilité de caisse seulement, telle qu'un relevé de banque montre en quoi elle consiste. Le « résultat en comptabilité générale » est la différence entre les produits et les charges de l'exercice « au moment du service fait », à raison même de produits qui n'ont pas été recouvrés et de charges qui n'ont pas été payées pendant l'exercice. Faire que ce dernier résultat devienne et reste complètement conforme à la définition à laquelle cette note est rattachée, ne fait pas sombrer dans un abime de complexité administrative. |
| [115] | Gouvernants et fonctionnaires français, que n'indisposent pas encore les annonces à l'opinion publique des déficits de la Sécurité sociale, sans qu'il soit précisé si ces différences négatives sont entre les entrées et les sorties de trésorerie ou entre les produits et les charges. S'il s'agit des premières, pourquoi les secondes sont-elles passées sous silence ? Pour cacher le fait que la gestion générale de la Sécurité sociale, dont le budget est fort lourd, est gravement défaillante ? |
| [116] | |Compétitivité| Appelons T le total mondial des exportations, P la part de ce total en provenance du territoire national. La compétitivité de l’économie nationale a augmenté, est restée stable ou a baissé selon que la part relative P/ T a augmenté, est restée stable ou a baissé. La compétitivité d’une entreprise se définit semblablement, avec le total T du marché sur lequel l’entreprise vend et la part P de ce marché que les ventes de l’entreprise constituent. |
| [117] | Si, dans une déclaration fiscale, se trouve la mention « Acquisition de parts de capital », ce dont il s’agit sera généralement jugé clair. Seules les sociétés commerciales et civiles (immobilières, foncières, professionnelles) ont un capital. Tout placement en bourse n’est pas toujours en capital, notamment du fait des obligations cotées, et tout placement en capital n’est pas forcément en bourse non plus qu’en actions négociables. La distinction entre parts de capital, ou actions, selon qu’elles sont négociables ou restituables, reste à vulgariser et mieux exploiter bien qu’elle soit largement pratiquée (société anonyme ou à responsabilité limitée versus société coopérative à capital variable, notamment). La distinction entre capital et quasi-capital est encore moins connue, bien que fort importante. |
| [118] | Baudelaire, dernier vers de la première strophe du onzième poème des Fleurs du mal, Le Guignon — autrement dit la guigne, la malchance, la poisse. |
| [119] | Tant que le sous-emploi structurel progresse, élévation de plus en plus prononcée du rendement moyen du placement en capital ; dès que le plein-emploi structurel se rapproche, baisse asymptotique de ce même rendement. |
| [120] | Baudelaire, Le Guignon, première strophe |
| [121] | Il reste encore idéologiquement tabou de dire que certaines parts de capital sont des actions. Passons outre. |
| [122] | Ce rendement, en l’occurrence une rentabilité, est distinct de toute plus-value ou moins-value. La rentabilité d’un loyer pour le loueur d’un bien immobilier ou mobilier est distincte de l’éventuelle plus-value ou moins-value que procure la vente du bien, laquelle vente mettra fin à ce gain — à cette rente au sens premier du mot. |
| [123] | Sociétés civiles immobilières, agricoles, professionnelles, notamment en droit français des sociétés. |
| [124] | Dont les dettes par émission d'obligations. |
| [125] | Dans la partie Science économique, le chapitre 11, Les prix, établit la normalité de cette réduction permanente en économie de marché, participant ainsi à la démonstration que cette économie est, à certaines conditions, un instrument très perfectionné de justice commutative. |
| [126] | Chapitre 8, La répartition |
| [127] | Cet économiste est Français ; l'intervention dont est extrait le paragraphe reproduit sans aucune altération ou omission, a été prononcée en français. |
| [128] | L'extension du capitalisme de plus-value au détriment du capitalisme de rendement a égaré Peter Manent quand, autour de l'an 2000, il a invité ses étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris à se rappeler « comment l'accroissement prodigieux de la capitalisation boursière semblait ces dernières années en voie de reconstituer cette classe des rentiers que les progrès de l'industrie et de la démocratie paraissaient avoir condamnée » (Cours familier de philosophie politique, Gallimard collection Tel, p. 69). Ce fut une contribution au colportage de l'amalgame de la rente à la plus-value. L'accroissement de la capitalisation boursière est produit, et en retour produit, de la spéculation destructrice de bien commun. Cette spéculation, surajoutée par des fonds de pension à la spéculation dont la contribution sociale est positive (en tendant simultanément à avoir un rendement de père de famille et de veuve de Carpentras), procure de la rente à des gens arrivés au terme de l'exercice à plein temps d'une activité professionnelle. La croyance que « les progrès de l'industrie et de la démocratie » ont pour effet d'éradiquer la « classe des rentiers » appartient entièrement à la pseudoscience économique, pour trois raisons :I/ L'économie politique ne peut être objective que moyennant le remplacement de la distinction de classes sociales par celle de rôles, le même individu, et à plus forte raison le même ménage, assurant plusieurs rôles que l'impartialité n'autorise pas à désirer que l'un soit sacrifié au bénéfice de l'autre (par exemple, un salarié et actionnaire ne doit pas normalement percevoir pour chacun de ces titres des rémunérations qui se compensent, non plus qu'à voir ses prérogatives réduites ou augmentées dans l'un de ces rôles à cause de l'autre rôle).II/ Chacun de ces rôles est un moyen d'exercice de la démocratie économique. III/ Dans toutes les catégories socioprofessionnelles, des patrimoines trop faiblement constitués de placements en parts de capital qui rapportent des dividendes, à savoir de la rente proprement dite, desservent « les progrès de l'industrie et de la démocratie ». La démocratie, au moyen de deux faits :le choix de tel placement plutôt que de tel autre est le pendant économique de la voix exprimée dans les élections au suffrage universel ;aux placements en parts de capital sont attachés des droits de vote, droits dont il est tout à fait logique que, même en milieu coopératif où le nombre de parts par sociétaire est statutairement plafonné, l’un possède n fois plus de parts qu'un autre a n fois plus de voix que cet autre. |
| [129] | Arbitraires sur le marché du travail par les cotisations patronales, arbitraires sur le marché du capital pour autofinancement par bénéfices non distribués, arbitraires sur les marchés où les entreprises font leurs ventes et leurs marges par moult procédés de promotion commerciale (dont les cadeaux, qui n'en sont pas) et de plus en plus jusqu'à présent partout avec des prix de moins en moins comparables. Davantage de vraie concurrence, exclusivement dans un contexte de mondialisation, est très douteux, surtout en régime de taux de change volatils et de priorité donnée à la plus-value sur le rendement. |
| [131] | Atteindre ce but en focalisant l'action publique sur la majorité la moins fortunée pour ce qui est du « davantage de prospérité » ? Et, ou d'abord, en renforçant les secours publics aux plus démunis ? Le resserrement de la fourchette entre les plus hauts et les plus bas wages nets d'impôt sur le revenu, ainsi qu'entre les plus hautes et les plus basses retraites par répartition également nettes d'impôt sur le revenu, ne ressort pas de ce qu'il incombe à une politique budgétaire de produire. L'élévation plus rapide de la prospérité de la majorité la moins fortunée que celle de la minorité la plus fortunée s'obtient mieux en sériant les responsabilités naturelles des différents rôles économiques qu'en croyant ou laissant croire qu'il suffit de prendre aux plus fortunés pour le redistribuer aux moins fortunés. Or cette croyance, réelle ou feinte, joue un grand rôle dans l'accréditation par l'opinion publique du principe même du paiement par les entreprises d'un impôt sur leurs bénéfices. Cet assujettissement n'en est pas moins contreproductif, alors qu'il est à distinguer du prélèvement fiscal entre les mains des titulaires de revenus de la propriété, faute de quoi trop peu d'efforts sont faits pour sérier les rôles économiques — ceux des entreprises comme ceux des particuliers et d'associations privées non commerciales qui 8placent en capital des entreprises sont notamment différents. L'accréditation par l'opinion publique du principe même du paiement par les entreprises d'un impôt sur leurs bénéfices reculera quand il sera devenu courant d'expliquer pourquoi cette pratique nuit au plein-emploi, n'accroissant que de façon illusoire les fonds publics allouables aux secours des plus démunis et à d'autres œuvres d'enrichissement collectif. |
| [130] | Ces amortissements sont les intérêts à payer aux prêteurs augmentés des remboursements de principal emprunté. Quand les recettes fiscales couvrent la totalité des charges publiques, amortissements de la dette y compris, le nouvel endettement public ne sert plus qu'au financement des investissements publics. En matière de finances publiques, comme dans la gestion d'une association privée, quel que soit son but, la compression des charges ne passe pas nécessairement par la diminution des investissements. En théorie et en pratique, la distinction entre charges et investissements est aussi fondamentale que celle, plus large, entre flux et stocks. Un élu qui dit « Il faut que nous réduisions les dépenses publiques, donc que nous en passions, pour un temps, par de moindres investissements publics » tient un propos fallacieux. |
| [132] | La fraction du capital fournie par un seul sociétaire à une coopérative est statutairement plafonnée, généralement sous la forme d’un nombre maximum de parts par sociétaire. |
| [133] | Un leveraged buyout, LBO, consiste à financer une large fraction du rachat d'une entreprise par de l'endettement bancaire ou obligataire. Les intérêts et les remboursements du principal de cet endettement sont alors ponctionnés sur la trésorerie de l'entreprise rachetée. Avec les nombreux équivalents à des fins boursières et les surendettements publics, la survenance de crises financières engendrant des crises économiques est rendue inéluctable. Ce sont ces crises qui régulent le libéralisme créditiste, mais moyennant des dégâts sociaux. |
| [134] | Il n’y a vraiment capitalisme que lorsque la fraction des ressources financières des entreprises (de leurs passifs, donc) constituée par des mises en capital est généralement supérieure à celle du crédit sous toutes ses formes (obligations comprises). Or la contrepartie logique de ces mises est la distribution de profits alors que la rémunération du service du crédit est assurée par l’acquittement d’intérêts. En vrai capitalisme, le grand taux directeur est normalement de profit et non pas d’intérêt. En créditisme, c’est le contraire. |
| [135] | Voir la définition de « rescrit fiscal » sur le site des impôts. |
| [136] | Rappelons que nous appelons « actionnaire » tout détenteur d’une part de capital (social, parce qu’il est celui d’une société), que cette part donne ou non accès, au moment de sa liquidation, à de la plus-value (la seule compensation de l’érosion monétaire par des distributions d’actions gratuites n’est pas de la plus-value) selon qu’elles sont négociables ou restituables (coopératives, mutuelles : en droit français, sociétés à personnel (sociétaires) et capital variable). |
| [137] | Françoise et François sont actionnaires. Depuis la délivrance à la société civile du rescrit fiscal sur l'imposition des bénéfices des entreprises, ils touchent nettement plus de dividendes qu'avant, y compris en rémunération du placement en parts de capital de sociétés coopératives. De plus, la fourniture de dividendes est : 1) enfin accompagnée de l'indication d'un taux de rendement, équivalent en matière de mise en capital du TAEG en matière de crédit (voir 2.2.1) ; 2) de plus en plus souvent assortie d'une offre de souscription à une augmentation du capital. L'amélioration du rendement moyen du portefeuille d'actions de Françoise et François ne peut avoir pour conséquences que : 1) une plus grande proportion de placements en actions dans le patrimoine de Françoise et François ; 2) une facilité sensiblement accrue pour les sociétés commerciales, qu'elles soient par ailleurs agricoles, industrielles ou tertiaires, à mobiliser du capital et à créer des emplois durables ; 3) un recul du mercantilisme de plus-value par montée en puissance du capitalisme de rendement. |
| [138] | « Brouillage des risques » et « opacité organisationnelle » sont deux expressions utilisées par Armand Hatchuel, professeur à Mines Paris Tech, dans sa chronique publiée par Le Monde du mardi 15 juillet 2014 BNP Paribas, la débâcle de la gouvernance. |
| [139] | Tous ces extraits sont tirés de La mort de l'État providence : vive les assurances sociales !, de Jacques Bichot et Arnaud Robinet, éd. Manitoba / Les Belles Lettres, Paris, 2013, 178 pages, chapitre La fiche de paie vérité, p. 59 à 70, puis plus avant dans le présent ouvrage, chapitre Retraites : passage à un système unique par points pour une plus grande justice sociale, p. 135 à 151. Une fois ce livre lu et surtout à la lumière d'articles antérieurs et postérieurs de Jacques Bichot, il apparaît qu'un autre titrage aurait mieux rendu compte de la teneur du propos : La faillite contagieuse de l'État providence : vive les sécurités économiques ! Les parts patronales des cotisations qui ont pour assiette des wages sont une fiction qui éloigne d'autant plus du plein échange qu'elles portent sur des sommes considérables (dont la partie allant aux pensions de retraite par transfert contribue lourdement à moins de liberté et de responsabilisation qu'après reconstruction du système afin de le faire foncièrement équitable et financièrement insubmersible, ce qui n'a rien d'inconciliable à condition de sortir du carré de la redistribution économique mal pensée). |
| [140] | Premier paragraphe du chapitre La fiche de paie vérité, page 59. La première phrase du paragraphe suivant est : « Cette opération peut être réalisée très simplement, sans modifier ni le coût du travail pour l’employeur, ni le wage net, ni les ressources des caisses de sécurité sociale. » |
| [141] | Jacques Bichot et Arnaud Robinet donnent un excellent aperçu de cette histoire, dans les deux passages respectivement titrés Le paternalisme patronal, ancêtre de la sécurité sociale et Les cotisations patronales, survivance d’un passé révolu, du bas de la page 59 jusqu’en haut de la page 63. D'aussi loin qu'il y a des traces écrites de ce qu’ont été les contrats de domesticité, il ressort que les fournitures en nature de la part de l'employeur (nourriture, logement, voire vêtements) ont constitué une partie de la charge patronale en exécution du contrat de travail, avec pour le patron la tentation toujours présente de considérer que cette partie est un don alors qu'elle est en échange économique des services fournis par l'employé. |
| [142] | Page 63, sous le titre Les cotisations patronales, miroir déformant de notre vision des choses. |
| [143] | Page 63. |
| [144] | Page 65, dernier paragraphe du passage titré Les cotisations patronales, portes d’entrée de regrettables stratégies. |
| [145] | Pages 69 et 70, deux premiers paragraphes du passage titré Éviter les conflits sociaux stériles. |
| [146] | Page 66, premier paragraphe du passage titré Comment se passer de cotisations patronales ?42,86 % du wage entier (1 500 / 3 500) = 75 % du net de cotisations (1 500 / 2 000) |
| [147] | Page 69. |
| [148] | Page 70, dernier paragraphe du chapitre La fiche de paie vérité. |
| [150] | L'ensemble des titulaires de revenus proprement dits a pour éléments les individus qui tirent un revenu de leur travail, les mêmes et d'autres individus qui tirent un revenu de leurs placements, les associations publiques et privées, familiales comprises, toutes à but non commercial, dont les fondations, qui elles aussi tirent un revenu de leurs placements. Aucune entreprise ne fait partie de cet ensemble. Les rentes viagères de retraites par répartition sont assimilables à des revenus, bien qu'elles n'en soient pas, car c'est par transferts du produit de cotisations qu'elles sont servies, ces cotisations n’étant pas des contributions à la création d'emplois comme le sont des souscriptions à des augmentations de capital. |
| [149] | Les parts du capital d’une coopérative ou d’une mutuelle sont de fait des actions, mais restituables au lieu d’être négociables. Le plein échange actionnarial n’est entièrement établi que s’il est pratiqué dans toutes les entreprises constituées en société, coopératives et mutuelles comprises. |
| [151] | Toute peine mérite wage, dit-on. Littéralement parlant, ce n'est pas vrai pour deux raisons : ce qui s'échange contre un wage est le service fourni par un individu au moyen de la peine qu'il en a prise, et non la peine elle-même. Tous les services qu'un individu se donne la peine de fournir ne sont pas en échange d'un wage et il arrive souvent que ce soit des services de cette sorte qui se révèlent être les plus précieux. Entre une économie politique qui néglige ces faits et une autre qui en tient explicitement compte, une rupture conceptuelle est amorcée. Tout au long des parcours théoriques respectifs de ces deux économies distinctes, cette rupture ne peut que devenir plus prononcée, particulièrement quand il s'agit des rémunérations constitutives des revenus proprement dits. |
| [152] | Un « modèle social » qui a pour piliers l'artifice du lien de subordination, la fiction des cotisations patronales et la progressivité des « prélèvements obligatoires » au lieu de leur proportionnalité par rapport aux revenus, ne peut que se révéler à la longue bourré d'effets pervers, parce que contrevenant trop, non seulement à des réalités économiques élémentaires, mais aussi à la déclinaison complète de l'égalité politique par la contribution aux charges communes « répartie également, entre les citoyens, à raison de leurs facultés », dernier élément de phrase de l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789. Quand ce « également » est interprété comme voulant dire « à taux progressifs » et non pas à taux identiques pour tous, la volonté exprimée est celle du maintien ou du renforcement du rapport de forces entre les plus et les moins fortunés, quitte à ce que des ségrégations s'en trouvent renforcées. |
| [153] | Appointements, cachets, commissions, droits d'auteur, émoluments, gages, gueltes, jetons de présence, piges, pourboires, primes, rétributions, soldes, traitements, vacations. Les « notes d'honoraires » et les « relevés » de même, sont en réalité des factures constitutives d'un chiffre d'affaires dont une partie seulement sera allouée à de la rémunération du travail. |
| [154] | Les répartitions principales de flux inhérentes à la pratique des échanges marchands sont au nombre de trois : la répartition du revenu global (chapitre 8), la répartition du revenu total du travail (chapitre 9), la répartition au sein des entreprises entre les centres de production de marge de même appartenance de la rémunération du capital et des coûts qui leur sont communs (chapitre 11). Les inégalités entre les patrimoines privés varient à la longue pour beaucoup en fonction de ces trois répartitions. |
| [155] | Ajoutons ici qu'estimer un plus grand écart entre la rémunération médiane et la rémunération minimale du travail serait juste : 1) si le champ d'action de la loi de l'offre et de la demande était aussi étendu qu'il est traditionnel de le croire ; 2) si c'était le plus souvent en achetant au moins cher et en vendant au plus cher qu'une entreprise se viabilise ; 3) si la compétitivité durable des entreprises exportatrices était principalement dépendante de la rémunération minimale du travail à laquelle ces entreprises ont accès ; 4) si la baisse des plus faibles rémunérations du travail pouvait entraîner une reprise des investissements ; 5) si en cas de chômage les secours conçus et gérés afin de ne pas devenir des substituts durables et les formations sur le tas ne pouvaient pas améliorer sensiblement l'employabilité de ceux qui peinent le plus à se faire embaucher. |
| [156] | Ces techniques doivent être non fiscales. C'est la maîtrise par le corps social de la distribution des parts du revenu total du travail qu'il s'agit d'accroître, autant que besoin en abolissant sa confiscation par une bureaucratie sur laquelle les titulaires des plus hautes rémunérations du travail finissent forcément par avoir la haute main. La redistribution, surtout en la poussant vers un dispositif d'impôt négatif, ne peut avoir pour effet que de participer à cette confiscation et de faire de la fiscalité un outil dont la complexité obscurcit les rapports économiques et réduit la hausse de tous les revenus du travail, en commençant par les plus faibles. Tenter de corriger par la redistribution ce que la distribution comporte de manifestement mal fait est tout autant économiquement que politiquement attentatoire à l'intérêt général. |
| [157] | P. 135 à 151. Le chapitre dont des extraits sont cités comporte huit sections. Les extraits retenus dans la présente argumentation sont tirés des quatre premières sections et placés sous leurs titres d’origine. Les titres des quatre autres sections sont (5) La souplesse des points : réponse au besoin du quotidien (6) Les points, meilleurs amis des couples (7) Comment passer des annuités aux points ? Le timing (8) Sans technique, le timing n’est rien ! |
| [158] | Note 1, p. 136 du livre cité. Par exemple, à la SNCF c’est le wage du dernier mois, y compris les primes et gratifications, à condition que l’agent ait atteint cet échelon depuis au moins six mois. |
| [159] | Note DM — La mise en caractères gras est de mon fait. |
| [160] | Note DM — Le paragraphe suivant est le troisième après celui qui vient d’être cité. |
| [161] | Note DM — Saut du paragraphe suivant, dont la première phrase dit l’objet : « Hélas, les partenaires sociaux français gèrent les régimes complémentaires en jouant sans assez de retenue sur le taux de cotisation, comme on l’a vu en 2013. » |
| [162] | Note DM — Le paragraphe suivant est le troisième et dernier de cette section. |
| [163] | Note DM — Saut de trois paragraphes. |
| [164] | Note DM – Ces mises en caractères gras sont de mon fait. Le paragraphe suivant résume (là aussi la mise en caractères gras est de mon fait) : « La retraite à la carte avec neutralité actuarielle (…) met chacun devant ses responsabilités, c’est-à-dire en position de choisir mais avec l’obligation d’assumer les conséquences du choix effectué. Au-delà des aspects techniques, il s’agit d’une attitude philosophique : le choix de la liberté responsable et de l’équité par opposition aux contraintes bureaucratiques et à l’attribution de privilèges pour les uns et de pénalisations pour les autres que l’on observe dans le système français actuel. » Mais aussi le reste du chapitre est à lire et, de la page 135 à la page 151, tout ce chapitre à relire in extenso. |
| [165] | Mutualisation actuarielle : répartition d’un coût probable évalué au moyen de tables de probabilités établies par des actuaires. |
| [105] | In any matter whatsoever, a policy which does not concentrate on the essential or which considers as essential what is ultimately only incidental usurps its claim to be in truth more a policy than a jumble of expedients. "You are taking us from expedient to expedient instead of focusing, and focusing us, on what is in reality the main one with regard to the general interest!": this reproach made to managers and their advisors is equivalent to blame. |
| [166] | First edition in 1974 by William Heinemann Ltd. This book is now available in digital format. |
| [167] | Managerial Economics (Prentice-Hall, 1951), p. 28 |
| [168] | Houghton Mifflin, 1967 |
| [169] | Historical and satirical reference to Alfred Jarry's Ubu Roi. |